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03/12/2010

Kurt Gödel und die mathematische Logik, Volume 5 Par Werner DePauli-Schimanovich

Théorie des nombres, Volume 1 Par Adrien Marie Legendre

Nombres premiers et décomposition en produit de facteurs premiers

Nombres premiers et décomposition en produit de facteurs premiers

 

Théorie des nombres -- Nombres premiers
Théorie des nombres -- Factorisation

 

 


  Un nombre entier p positif supérieur strict à 1 est dit premier s'il n'admet que 2 diviseurs positifs : 1 et p (remarquons que 1 n'est pas premier). Dans le cas contraire, cet entier est dit composé.
Ex : 7 est premier. 24 est composé : 2 divise 24.

  Tout entier positif n>1 s'écrit comme produit de nombres premiers, et cette écriture est unique : on dit que l'on réalise ainsi sa décomposition en produit de facteurs premiers.
Ex : 24=23×3.

 

  C'est à Euclide que l'on doit la première démonstration de l'infinitude de l'ensemble des nombres premiers : s'il en existait juste un nombre fini p1,...,pr, on pose m=p1...pr+1, et q un facteur premier de m. Alors q n'est pas égal à un des pi, car si pi divise m, alors, puisque pi divise le produit p1...pr, pi divise 1, ce qui est absurde. Donc q est un nombre premier différent de p1,...,pr, ce qui contredit qu'il n'en existe qu'un nombre fini. Par le crible d'Erathostène, on peut écrire tous les nombres premiers inférieurs à une certaine quantité.

 

  Les nombres premiers sont redevenus récemment un sujet fort à la mode, en particulier pour leur utilisation dans la cryptographie RSA.
Consulter aussi...
    •Biographie de Euclide

 

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Source : http://www.bibmath.net/dico/index.php3?action=affiche&...

Nombres p-adiques

Nombres p-adiques

Théorie des nombres
Algèbre -- Anneaux
Algèbre -- Corps
Analyse -- Topologie -- Vocabulaire général

  Comme les nombres réels sont construits à partir des nombres rationnels en complétant Q pour la topologie induite par la valeur absolue, les nombres p-adiques sont obtenus en complétant Q, mais pour une topologie différente, celle induite par la distance p-adique.  On fixe donc un premier p et on définit la norme p-adique de la façon suivante :
  • Si n est un entier, la valuation p-adique de n, notée vp(n), est l'exposant de p dans la décomposition en produit de facteurs premiers de n.
  • Si r=a/b est un rationnel, on pose vp(r)=vp(a)-vp(b). Ceci ne dépend pas du représentant a/b choisi pour la fraction r.
  • On pose aussi vp(0)=0.
  • La norme p-adique d'un rationnel r est alors défini par :
|.|p est une norme sur Q, avec des propriétés très différentes de la valeur absolue. Par exemple,
  • Plus |r|p est petit, plus une grande puissance de p divise r. Ainsi, un rationnel peut avoir une très grande valeur absolue, et une très petite distance p-adique. Ainsi :
  • La distance p-adique définie sur Q par dp(x,y)=|x-y|p est une distance ultra-métrique :

Définition : Le corps des nombres p-adiques, noté Qp, est le complété de Q pour la norme p-adique.

  On peut encore décrire autrement les nombres p-adiques. Si n est un entier positif, il s'écrit de façon unique sous la formeLa suite (ai) est définie par
  • a0 est l'entier de {0,...,p-1} qui est congru à n modulo p;
  • aj+1 est l'entier de {0,...,p-1} qui est congru àmodulo p.
Les nombres p-adiques sont ceux qui s'écriventCette série est convergente pour la distance p-adique. L'écriture précédente s'appelle décomposition de Hensel de r.  Finalement, l'ensemble des entiers p-adiques, noté Zp, est l'ensemble des r de Qp s'écrivantC'est un sous-anneau de Qp.Les nombres p-adiques ont été introduits par Hensel en 1897. Son idée était de pouvoir utiliser la théorie des séries entières en arithmétique. Depuis, toute une branche des mathématiques, l'analyse p-adique, s'est développée sur ses idées.

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Adhérence (mathématiques)

Adhérence (mathématiques)

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Adhérence.

En topologie, l'adhérence d'une partie d'un espace topologique est le plus petit ensemble fermé contenant cette partie. On retrouve cette notion particulièrement dans la convergence de suites dans les espaces métriques avec la notion de valeur d'adhérence.

Sommaire

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Définitions [modifier]

En topologie, l'adhérence d'une partie X d'un espace topologique E est le plus petit ensemble fermé de E qui contienne X.

L'existence d'un tel fermé est claire : il existe au moins un fermé contenant X, à savoir l'espace E lui-même ; d'autre part, l'intersection de tous les fermés contenant X est un fermé contenant X, et est le plus petit ayant cette propriété.

L'adhérence de X est aussi appelée fermeture de X et se note souvent overline{X}.

On dit d'un point x de E qu'il est adhérent à X lorsque tout voisinage de x rencontre X.

Caractérisations [modifier]

Ensemble des points adhérents [modifier]

Article détaillé : point adhérent.

L'adhérence de X est égale à l'ensemble des points qui lui sont adhérents.

En effet :

  1. Si le point x de E est adhérent à X, il ne peut appartenir à l'ouvert E-overline{X}, car celui-ci serait alors un voisinage de x ne rencontrant pas X ; donc il appartient à overline{X}.
  2. Si le point x de E n'est pas adhérent à X, il existe un voisinage de x qui ne rencontre pas X ; ce voisinage contient un ouvert U qui contient x et ne rencontre pas X. Il s'ensuit que le complémentaire de U dans E est un fermé qui contient X, et donc qui contient overline{X}. Puisque x est dans Ux n'est pas dans overline{X}.

Intuitivement, l'adhérence d'une partie X contient tous les points de l'espace qui sont dans X ou qui sont trop près de X pour que l'on puisse y « bricoler » localement sans toucher à X.

Espaces métriques et suites [modifier]

Dans un espace métrique (la topologie est issue d'une distance sur l'espace considéré), l'adhérence d'un ensemble X de E est l'ensemble contenant toutes les limites de suitesconvergentes dans E et formées des éléments de X.

Exemples [modifier]

Caractère archimédien de mathbb R : l'ensemble des réels mathbb R est l'adhérence de l'ensemble des rationnels mathbb Q. En effet, tout ouvert contenant un irrationnel contient un rationnel. Tout irrationnel est donc dans l'adhérence de mathbb Q.

L'adhérence d'un intervalle de mathbb R, c'est l'intervalle fermé de mêmes bornes : l'adhérence de ]-infty,a[ est l'intervalle ]-infty,a].

Assez souvent on parle de bar{mathbb{R}} comme adhérence de mathbb{R}, mais cette notion veut simplement dire qu'on étend la notion de convergence aux valeurs infinies : ainsi la suite des entiers converge dans bar{mathbb{R}} vers +infty. Cela permet de donner un sens différent à la notion de divergence : ce qui diverge n'admet pas de limite, fût elle infinie. C'est le concept de droite réelle achevée.

Densité [modifier]

Article détaillé : Densité (mathématiques).

On dit qu'une partie X d'un espace topologique E est dense lorsque son adhérence est l'espace E tout entier. Une telle partie se caractérise donc par le fait que tout ouvert non vide en contient un point.

Ainsi, le caractère archimédien de mathbb{R} fait que mathbb{Q} est dense dans mathbb{R}.

Un point x de X est dense si {x} est dense. On l'appelle parfois aussi point générique.

Intuitivement, les parties denses d'un espace sont donc des parties qui sont très grosses : on ne peut pas les éviter.

Pièges [modifier]

Boules ouvertes et boules fermées [modifier]

Dans un espace métrique, on définit des boules ouvertes et des boules fermées, et la tentation est grande d'utiliser B_f=overline B dans ce cadre. Il est vrai que dans un certain nombre de cas, cela marche bien, notamment les mathbb R^n avec la distance usuelle, et plus généralement pour la distance Vert x-yVert, dans un espace vectoriel normé...

Néanmoins, c'est faux en général ; voyons l'exemple le plus simple : soit un ensemble E, avec au moins deux éléments. On définit une métrique dessus ainsi : la distance entre deux points distincts est 1. La boule ouverte de rayon 1 centrée en un point est donc ce point. La boule fermée de rayon 1 centrée en un point est donc l'espace entier. L'adhérence de la boule ouverte de rayon 1 centrée en un point est le point.

Si dans le cadre d'espaces vectoriels sur mathbb{R} ou mathbb{C} normés de dimension finie, les propriétés de l'adhérence restent assez intuitives, il faut aussi se méfier des caractéristiques des espaces de dimension infinie.

Un point c'est petit [modifier]

Considérons l'ensemble mathbb{N} des entiers naturels. On y définit une topologie (via des fermés) de la façon suivante :

  • un ensemble fini d'entiers non nuls est fermé ;
  • l'espace entier est fermé.

Dans ce cas, l'adhérence de {0} est l'espace mathbb{N} tout entier, ce qui signifie qu'on ne peut pas mettre le point 0 de côté pour travailler au voisinage d'un autre point. C'est un point dense/générique.

NB : en géométrie algébrique, ce genre de situation est très courant, car l'espace de base, le spectre d'anneau, vérifie souvent ce genre de propriétés ; en fait, cet exemple esthoméomorphe à Spec,mathbb Z par simple substitution des nombres premiers aux entiers non nuls.

Voir aussi [modifier]

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02/12/2010

Glossaire de topologie

Glossaire de topologie

(Redirigé depuis Glossaire topologique)

Ceci est un glossaire de quelques termes utilisés en topologie.

Ce glossaire est divisé en deux parties. La première traite des concepts généraux, et la seconde liste différents types d'espaces topologiques. Dans ce glossaire, tous les espaces sont supposés topologiques.

Sommaire

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Généralités [modifier]

A [modifier]

Accessible : voir l'axiome de séparation T1.

Adhérence

L'adhérence ou fermeture d'une partie d'un espace topologique est le plus petit fermé contenant celle-ci. Un point est dit adhérent à une partie s'il appartient à son adhérence.
Voir aussi Valeur d'adhérence.

B [modifier]

Base ou base d'ouverts

Une base d'un espace topologique est un ensemble d'ouverts dont les réunions sont tous les ouverts de la topologie. En particulier, une base d'ouverts est une base de voisinages.
Un espace est dit à base dénombrable s'il admet une base d'ouverts dénombrable.

Base de voisinages : voir Système fondamental de voisinages.

Boule

Dans un espace métrique, la boule ouverte (respectivement fermée) de centre x et de rayon r (réel strictement positif) est l'ensemble des points situés à une distance de xstrictement inférieure (respectivement inférieure ou égale) à r.
Dans un espace vectoriel normé, la boule unité (ouverte ou fermée) est la boule (ouverte ou fermée) de centre 0 et de rayon 1.

C [modifier]

Cauchy : voir Suite de Cauchy.

Compact : voir les axiomes de recouvrement.

Complet

Un espace métrique est dit complet si toute suite de Cauchy est convergente.

Complètement de Hausdorff : voir l'axiome de séparation T.

Complètement normal : voir l'axiome de séparation T5.

Complètement régulier : voir l'axiome de séparation T.

Composante connexe

La composante connexe d'un point est la plus grande partie connexe de l'espace contenant ce point. C'est l'union de toutes les parties connexes contenant ce point.

Connexeconnexe par arcs : voir les notions de connexité.

Continu

Une application entre espaces topologiques est dite continue lorsque l'image réciproque de chaque ouvert est un ouvert.

Contractile : voir les notions de connexité.

Convergent

Une suite dans un espace séparé est dite convergente s'il existe un point (appelé limite de la suite) dont chaque voisinage contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang.

D [modifier]

Dense

Une partie dense d'un espace topologique est une partie dont l'adhérence est l'espace tout entier.

Dérivé

L'ensemble dérivé P' d'un partie P d'un espace topologique est l'ensemble de ses points d'accumulation.

Discontinu

Une application entre espaces topologiques est dite discontinue si elle n'est pas continue.
Voir aussi Totalement discontinu.

Discret

Un espace topologique est dit discret si toutes ses parties sont des ouverts. En particulier, il est totalement discontinu.

Distance

Une distance sur un ensemble E est une application d colon E times E to R^+ satisfaisant les propriétés suivantes :
  1. la symétrie : pour tout couple (x, y) d'éléments de Ed(x,y) = d(y,x) ;
  2. la séparation : pour tout couple (x, y) d'éléments de Ed(x,y) = 0 si et seulement si x = y ;
  3. l'inégalité triangulaire : pour tout triplet (x, y, z) d'éléments de Ed(x,z) le d(x,y) + d(y,z).

E [modifier]

Engendrée : voir Topologie engendrée.

Espace de Fréchet

  1. Un espace de Fréchet est un espace topologique satisfaisant l'axiome de séparation T1.
  2. Certains espaces vectoriels topologiques sont aussi dits de Fréchet.

Espace de Hausdorff : voir l'axiome de séparation T2.

Espace de Kolmogorov : voir l'axiome de séparation T0.

Espace de Tychonoff : voir l'axiome de séparation T.

Espace métrique

Un espace métrique est un couple (E,d), où E est un ensemble, et d une distance sur E. Voir aussi métrisable.

Espace polonais

Un espace polonais est un espace séparable et métrisable par une distance pour laquelle il est complet.

Espace topologique

Un espace topologique est un ensemble E muni d'une topologie.

F [modifier]

Faiblement normal : voir les axiomes de séparation.

Fermé

  1. Une partie d'un espace topologique est dite fermée lorsque son complémentaire est un ouvert.
    L'ensemble vide et l'espace sont donc des fermés. L'union de deux fermés est un fermé et l'intersection d'une famille quelconque de fermés est un fermé.
  2. En géométrie, une courbe est dite fermée lorsqu'elle est périodique.

Fermeture : voir Adhérence.

Filtre : Un filtre sur un ensemble E est un ensemble non vide de parties non vides de E qui est stable par sur-parties et intersections finies. Dans un espace topologique, les voisinages d'un point forment un filtre.

Fin

Une topologie est plus fine qu'une autre sur le même ensemble si tout ouvert pour la deuxième est ouvert pour la première.

Fonctionnellement séparés

Deux parties A et B d'un espace topologique X sont dites fonctionnellement séparées lorsqu'il existe une fonction continue f : X → [0,1] telle que f|A=0 et f|B = 1.

Fréchet : voir l'axiome de séparation T1, ou le type d'espace vectoriel topologique dit de Fréchet.

Frontière

La frontière d'une partie d'un espace topologique est le complémentaire de son intérieur dans son adhérence, autrement dit l'ensemble des points qui sont adhérents à la fois à cette partie et à son complémentaire. C'est un fermé.

Fσ : Une partie d'un espace topologique est un Fσ si c'est une réunion dénombrables de fermés.

G [modifier]

Gδ : Une partie d'un espace topologique est un Gδ si c'est une intersection dénombrables d'ouverts.

Grossière : voir Topologie grossière.

H [modifier]

Hausdorff : : voir l'axiome de séparation T2 ou Séparé.

Homéomorphisme

Un homéomorphisme entre deux espaces est une bijection continue à réciproque continue. Deux espaces entre lesquels il existe un homéomorphisme sont dits homéomorphes.

Homogène

Un espace est dit homogène si le groupe des automorphismes agit transitivement, autrement dit si pour tout couple de points il existe un homéomorphisme de l'espace sur lui-même qui envoie le premier point sur le deuxième. Tous les groupes topologiques, en particulier les espaces vectoriels topologiques, sont des espaces homogènes.

Homotopie

Une homotopie entre deux applications continues  f,g : X to Y  est une application continue  H : Xtimes [0,1] to Y telle que  forall x in X, H(x,0) = f(x); mbox{et}; H(x,1)=g(x) . Les applications f et g sont alors dites homotopes.

I [modifier]

Induite : voir Topologie induite.

Intérieur

L'intérieur d'une partie d'un espace topologique est la réunion de tous les ouverts contenus dans cette partie. C'est donc le plus grand ouvert contenu dans cette partie, ou le complémentaire de l'adhérence de son complémentaire. Un point est intérieur à une partie si et seulement si cette partie est un voisinage du point.

Isolé : voir Point isolé.

K [modifier]

Kolmogorov : voir l'axiome de séparation T0 ou Espace de Kolmogorov.

L [modifier]

Limite

La limite d'une suite convergente est son unique valeur d'adhérence.

Lindelöf : voir l'axiome de recouvrement Espace de Lindelöf.

Localement : voir Propriété locale.

Une famille de parties d'un espace topologique est dite localement finie lorsque chaque point possède un voisinage qui ne rencontre qu'un nombre fini d'éléments de la famille. Une famille dénombrablement localement finie est une union dénombrable de familles localement finies.
  • Localement métrisable
Un espace est dit localement métrisable lorsque chaque point admet un voisinage métrisable.

M [modifier]

Maigre

Une partie d'un espace topologique est dite maigre lorsqu'elle est contenue dans une réunion dénombrable de fermés d'intérieur vide.

Métrique : voir Espace métrique.

Métrisable

Un espace est dit métrisable lorsqu'il peut être muni d'une distance dont les boules forment une base d'ouverts. Un espace métrisable est nécessairement paracompact etparfaitement normal. Voir les conditions de métrisabilité.

Moins fine : voir Topologie moins fine.

N [modifier]

Normal : voir les axiomes de séparation.

O [modifier]

Ouvert

Un ouvert est un élément d'une topologie.
Un recouvrement est dit ouvert lorsque tous ses éléments sont des ouverts.
Une application entre espaces topologiques est dite ouverte lorsque l'image de chaque ouvert est un ouvert.

P [modifier]

Paracompact : voir les axiomes de recouvrement.

Parfait

Un ensemble parfait d'un espace topologique est une partie fermée sans point isolé.

Parfaitement normal : voir les axiomes de séparation.

Partition de l'unité

Une partition de l'unité sur un espace topologique est un ensemble de fonctions continues à valeurs dans [0,1] tel que chaque point possède un voisinage sur lequel seul un nombre fini de ces fonctions ne sont pas constamment nulles et la somme des restrictions de celles-ci est constante égale à 1.

Plus fine : voir Topologie plus fine.

Point d'accumulation

Si A est une partie d'un espace topologique, un point d'accumulation de A est un point x dont tout voisinage contient un point de A distinct de x. Autrement dit, un point x est un point d'accumulation de A si et seulement s'il est adhérent à A − {x}.

Point isolé

Dans un espace séparé, un point isolé d'une partie A est un point x de A pour lequel il existe un voisinage qui ne rencontre A qu'au point x. Autrement dit, c'est un point de A qui n'est pas point d'accumulation de A.

Polonais : voir Espace polonais.

Prébase

Une prébase d'une topologie est un ensemble d'ouverts dont l'ensemble des intersections finies constitue une base.

Produit : voir Topologie produit.

Q [modifier]

Quasi-compact : voir les axiomes de recouvrement.

Quotient

Voir Topologie quotient.

R [modifier]

Raffinement

Un raffinement d'un recouvrement mathcal U est un recouvrement dont chaque élément est inclus dans un élément de mathcal U.

Rare

Une partie d'un espace topologique est dite rare ou nulle part dense lorsque son adhérence est d'intérieur vide, c'est-à-dire lorsque le complémentaire de son adhérence est dense.

Recouvrement

Un recouvrement d'un espace topologique est une famille de parties dont l'union est l'espace tout entier. Un recouvrement est dit ouvert lorsque tous ses éléments sont des ouverts.

Relativement compact

Une partie d'un espace topologique est dite relativement compacte lorsque son adhérence est compacte.

Régulier : voir l'axiome de séparation T3.

S [modifier]

Séparable

Un espace séparable est un espace qui admet une partie dense dénombrable.
Un espace séparé n'est pas nécessairement séparable et réciproquement.

Séparant

Une famille d'applications continues entre deux espaces topologiques X et Y est dite séparante si tout couple de points distincts dans X a des images séparées dans Y par au moins l'une de ces applications.
L'espace X est alors nécessairement séparé.

Séparé : voir l'axiome de séparation T2.

Simplement connexe : voir les notions de connexité.

Sous-recouvrement

Un sous-recouvrement d'un recouvrement K est une partie de K qui est aussi un recouvrement.

Système fondamental de voisinages

Un système fondamental de voisinages d'un point est un ensemble mathcal V de voisinages de ce point tel que tout autre voisinage de ce point contient un élément de mathcal V.

Suite de Cauchy

Dans un espace métrique, une suite de Cauchy est une suite de points telle que pour tout réel strictement positif a il existe un rang de la suite à partir duquel la distance entre deux images quelconques de la suite est toujours inférieure à a.

T [modifier]

T0T1T2TT3TT4T5 : voir les axiomes de séparation.

Topologie

Une topologie sur un ensemble E est un ensemble T de parties de E tel que :
  1. l'ensemble E lui-même et l'ensemble vide sont des éléments de T ;
  2. la réunion de toute famille d'éléments de T est un élément de T ;
  3. l'intersection de deux éléments de T est un élément de T.
Les éléments de T sont appelés les ouverts de cette topologie.

Topologie discrète

La topologie discrète sur un ensemble E est la topologie dont les ouverts sont toutes les parties de E. C'est la plus fine de toutes les topologies sur E.

Topologie engendrée

La topologie engendrée par un ensemble mathcal P de parties d'un ensemble est celle dont les ouverts sont les réunions quelconques d'intersections finies d'éléments de mathcal P. L'ensemblemathcal P constitue une prébase de la topologie engendrée.

Topologie grossière

La topologie grossière sur un ensemble E est la topologie dont les seuls ouverts sont l'ensemble vide et l'ensemble E. C'est la moins fine de toutes les topologies sur E.

Topologie induite

La topologie induite sur une partie A d'un espace topologique E est l'ensemble des intersections de A avec les ouverts de E. C'est la topologie la moins fine sur A rendant continue l'injection canonique de A dans E.

Topologie moins fine

Soient T, T' deux topologies sur le même ensemble E. La topologie T est moins fine que la topologie T' si tout ouvert de T est ouvert de T'. Cela équivaut à la continuité de l'application identique de (E,T') dans (E,T).

Topologie plus fine

Soient T, T' deux topologies sur le même ensemble E. La topologie T est plus fine que la topologie T' si tout ouvert de T' est ouvert de T. Cela équivaut à la continuité de l'application identique de (E,T) dans (E,T').

Topologie produit

La topologie produit sur un produit quelconque d'espaces topologiques prod_{i in I}E_i est la topologie engendrée par les prod_{i in I}U_i où un nombre fini d'éléments Ui sont des ouverts des espaces topologiques correspondants et les autres sont les espaces Ei correspondants.

C'est la topologie la moins fine rendant continues toutes les projections pi_j colon prod_{i in I}E_i to E_j.

Topologie quotient

Si E est un espace topologique et mathfrak R une relation d'équivalence sur E, la topologie quotient sur l'ensemble quotient E/mathfrak R est l'ensemble des parties de E/mathfrak R dont lespréimages sont des ouverts de E. C'est la topologie la plus fine rendant continue la projection canonique, qui à tout élément de E associe sa classe d'équivalence..

Topologique : voir Espace topologique.

Totalement discontinu : voir les notions de connexité.

Tychonoff : voir l'axiome de séparation T ou Complètement régulier.

U [modifier]

Uniformisable : dont la topologie est induite par une structure d'espace uniforme ; voir l'axiome de séparation T ou Complètement régulier.

V [modifier]

Valeur d'adhérence

Une valeur d'adhérence d'une suite de points d'un espace topologique est un point dont tout voisinage contient une infinité de termes de la suite. Si tout point admet une base dénombrable de voisinages, une valeur d'adhérence est la limite d'une sous-suite.

Voisinage

Un voisinage d'une partie A d'un espace topologique est un ensemble contenant un ouvert contenant lui-même A. En particulier, un voisinage ouvert de A est simplement un ouvert contenant A. Un voisinage d'un point p est un voisinage du singleton {p}.

Propriétés d'espaces topologiques [modifier]

Les espaces topologiques peuvent être qualifiés de différentes manières en termes de séparation, de recouvrements ou de connexité.

Axiomes de séparation [modifier]

Article détaillé : Axiome de séparation (topologie).

Certains des termes employés ici peuvent avoir été définis autrement dans la littérature ancienne (voir l'histoire des axiomes de séparation).

T0 ou de Kolmogorov : dans lequel pour tout couple de points distincts, il existe un voisinage de l'un qui ne contient pas l'autre.

T1 ou accessible ou de Fréchet : dont tous les singletons sont fermés.

T2 ou de Hausdorff ou séparé : dans lequel deux points distincts admettent toujours des voisinages disjoints.

T ou complètement de Hausdorff : dans lequel deux points distincts admettent toujours des voisinage fermés disjoints.

Régulier : séparé et dont tout point admet une base de voisinages fermés.

Complètement régulier ou de Tychonoff : séparé et uniformisable, ou encore : sous-espace d'un compact.

Faiblement normal : complètement régulier et dans lequel deux ouverts disjoints quelconques ont deux voisinages fermés disjoints dont l'un est à base dénombrable.

Normal : séparé et dans lequel deux fermés disjoints quelconques possèdent toujours des voisinages disjoints. Le lemme d'Urysohn garantit alors que ces deux fermés sontfonctionnellement séparés.

Complètement normal : dont tout sous-espace est normal.

Parfaitement normal : séparé et dont tout fermé est le lieu d'annulation d'une fonction continue réelle.

Axiomes de recouvrement [modifier]

Les axiomes de recouvrement traitent de l'existence de raffinements ou de sous-recouvrements particuliers pour un recouvrement quelconque de l'espace considéré.

Paracompact : espace séparé dont tout recouvrement ouvert admet un raffinement localement fini.

Lindelöf : dont tout recouvrement ouvert admet un sous-recouvrement dénombrable.

Quasi-compact : dont tout recouvrement ouvert admet un sous-recouvrement fini.

Compact : quasi-compact et séparé.

Le terme compact est utilisé en anglais pour décrire un quasi-compact. Le risque de confusion peut alors amener à préciser « compact Hausdorff » pour désigner l'acception française.
Voir aussi Relativement compact.

σ-compact ou sigma-compact : recouvert par une famille dénombrable de parties compactes.

Localement compact : séparé, et dont chaque point admet un système fondamental de voisinages compacts.

Séquentiellement compact : dans lequel toute suite admet au moins une valeur d'adhérence.

Connexité [modifier]

Les hypothèses de connexité décrivent la cohésion de l'espace ou de certains voisinages, ou l'existence de déformations (homotopies) entre certaines applications continues vers l'espace considéré.

Connexe : qui n'est pas l'union disjointe de deux ouverts non vides.

Voir aussi Composante connexe.

Localement connexe : dont chaque point admet un système fondamental de voisinages connexes.

Totalement discontinu : dont les seules parties connexes sont les singletons.

Connexe par arcs : dont tout couple de points (x,y) est relié par un chemin (ou arc), c'est-à-dire une application continue  p:[0,1]to X  telle que p(0) = x et p(1) = y.

Un espace connexe par arcs est connexe.

Localement connexe par arcs : dont chaque point admet un système fondamental de voisinages connexes par arcs.

Un espace localement connexe par arcs est connexe si et seulement s’il est connexe par arcs.

Simplement connexe : connexe par arcs et dans lequel toute application continue  f:S^1 to X  est homotope à une application constante.

Contractile : pour lequel l'application identité de X est homotope à une application constante.

Les espaces contractiles sont toujours simplement connexes.

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Transformation géométrique

Transformation géométrique

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On appelle transformation géométrique, toute bijection d'une partie d'un ensemble géométrique dans lui-même.

On peut tenter une ou des classifications de ces transformations.

D'abord selon la dimension de l'ensemble géométrique ; on distinguera donc principalement les transformations planes et les transformations dans l'espace.

On peut aussi classer les transformations d'après leurs éléments conservés :

Chacune de ces classes contient la précédente.

  • les inversions, conservant l'ensemble des droites et des cercles dans le cas plan, ou transformations de Moebius, conservant l'ensemble des plans et des sphères, en dimension 3.

France identique.gif
France par rotation.gif
France par similitude.gif
image de départ isométrie similitude
France affine (1).gif France homographie.gif France circ.gif
transformation affine transformation homographique inversions

  • les transformations bidifférentiables ou difféomorphismes sont les transformations qui sont affines au premier ordre ; elles contiennent les précédentes comme cas particuliers, mais aussi :

Et enfin, englobant les précédentes :

Fconf.gif France aire.gif France diff.gif France homothetie.gif
transformation conforme transformation équivalente difféomorphisme homéomorphisme

On crée alors des groupes et des sous-groupes de transformations.

L'étude de la géométrie est en grande partie l'étude de ces transformations.

Classification non exhaustive des transformations selon leur degré de complexité [modifier]

  • Les réflexions selon une droite (dans le plan ou l'espace) ou selon un plan (dans l'espace)
  • Les symétries centrales
  • les translations
  • les rotations de centre C (dans le plan) ou d'axe (D) dans l'espace
Les réflexions, symétries, translations, rotations sont des exemples d'isométries du plan ou de l'espace. Certaines conservent les angles orientés et sont alors appelées desdéplacements. L'ensemble des déplacements forme un groupe.
  • les homothéties
Les homothéties et les isométries sont des exemples de similitudes du plan ou de l'espace. On démontre même que ces transformations engendrent l'ensemble des similitudes. Les similitudes conservant les angles orientés forment un groupe appelé le groupe des similitudes directes.
  • les affinités
Les affinités et les similitudes sont des exemples de transformations affines du plan ou de l'espace. On démontre même que ces transformations engendrent l'ensemble des transformations affines.

Il existe aussi des transformations qui ne sont pas définies dans le plan ou l'espace tout entier. Parmi celles-ci on peut citer les inversions, les homologies qui sont des transformations homographiques

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Groupe diédral

Groupe diédral

Symétrie bidimensionnelle D4

En mathématiques, le groupe diédral noté Dn, pour ngeq 2, ou parfois D2n, est un groupe d'ordre 2n qui s'interprète notamment comme le groupe des isométries du plan conservant un polygone régulier à n côtés. Le groupe est constitué de n éléments correspondant aux rotationset n autres correspondant aux réflexions. Le groupe D1 est le groupe cyclique d'ordre 2, noté C2 ; le groupe D2 est le groupe de Klein à quatre éléments. Parmi les groupes diédraux Dn, ce sont les deux seuls à être abéliens.

Sommaire

 [masquer]

Présentation et définitions équivalentes [modifier]

Le groupe Dn peut être défini par la suite exacte scindée suivante :

1to C_nto D_nto C_2to 1

où Cn est un groupe cyclique d'ordre nC2 est cyclique d'ordre 2, la section étant donnée par l'action d'un relevé σ du générateur de C2, sur un générateur τ du groupe cyclique d'ordre n :

στσ − 1 = τ − 1

Ce groupe est donc produit semi-direct de Cn par C2 suivant le morphisme ψ, où l'unité de C2 agit sur Cn comme l'application identique et l'autre élément de C2 agit sur Cn par inversion. Explicitement:

 text {si }; C_n=langle tau rangle,; C_2=langle sigma rangle  ;text{  alors  }; psi(1)(tau^k)=tau^k, psi(sigma)(tau^k)=tau^{-k}  quad forall k  in {0,1,2,..., n-1}.

Une présentation est alors :

leftlanglesigma,taumidsigma^2,tau^n,sigmatausigma^{-1}taurightrangle

Plus explicitement les générateurs sont des στ et les relations qu'ils vérifient sont de la forme :

sigma^2=1, quad tau^n=1, quad sigmatausigma^{-1}=tau^{-1} .

On peut ainsi dresser une liste complète des éléments du groupe :

1,tau,tau^2,dots,tau^{n-1},sigma,sigmatau,sigmatau^2,dots,sigmatau^{n-1}

Une présentation alternative, où μ = τσ dans le système de générateurs de la présentation précédente, est :

leftlanglesigma,mumidsigma^2,mu^2,(musigma)^nrightrangle

Plus explicitement les générateurs sont des σμ et les relations qu'ils vérifient sont de la forme :

sigma^2=1, quad mu^2=1, quad (musigma)^n=1 .

On voit ainsi que le groupe diédral admet un système de deux générateurs distincts tous deux d'ordre 2. Les groupes diédraux sont les seuls groupes finis possédant cette propriété1.

Le groupe diédral d'ordre 2n peut aussi être vu comme le groupe d'automorphisme du graphe constitué seulement d'un cycle avec n sommets (si n ≥ 3).

Interprétation géométrique [modifier]

On peut définir de la façon suivante une représentation du groupe diédral Dn :

varphi : D_nto mathrm{GL}_2(mathbb{R})

avec varphi(tau)=begin{pmatrix}cos{2pi over n} & -sin{2pi over n} \ sin{2pi over n} & cos{2pi over n}end{pmatrix} et varphi(sigma)=begin{pmatrix}1 & 0 \ 0 & -1end{pmatrix}. Cette représentation est en fait à valeurs dans le groupe O_2(mathbb{R}).

On reconnaît que la matrice φ(τ) est une matrice de rotation d'angle 2piover n, et la matrice φ(σ) une matrice de réflexion. Ces transformations laissent effectivement invariant le polygone régulier centré en l'origine à n côtés.

Graphe de cycle [modifier]

Les graphes de cycles de groupes diédraux sont constitués d'un cycle à n éléments et de cycles à 2 éléments. Le sommet sombre dans les graphes de cycle ci-dessous de divers groupes diédraux représente l'élément identité, et les autres sommets sont les autres éléments du groupe. Un cycle est constitué des puissances successives de l'un ou l'autre élément connecté à l'élément identité.

 

GroupDiagramMiniD4.png
GroupDiagramMiniD6.png
GroupDiagramMiniD8.png
GroupDiagramMiniD10.png
GroupDiagramMiniD12.png
GroupDiagramMiniD14.png
D2D3D4D5D6D7

Propriétés [modifier]

Le sous-ensemble des rotations {1,tau,tau^2,dots,tau^{n-1}} est un sous-groupe normal.

Certaines propriétés des groupes diédraux Dn avec n ≥ 3 dépendent de la parité de n. Elles peuvent souvent facilement être déduites de la représentation géométrique de ce groupe.

  • Le centre de Dn est constitué seulement de l'identité si n est impair, mais si n est pair le centre a deux éléments : l'identité et l'élément τn / 2.
  • Pour n impair, le groupe D2n est isomorphe au produit direct de Dn et d'un groupe cyclique d'ordre 2. Cet isomorphisme est donné par :
sigma^htau^{k+epsilon n}mapsto(sigma^htau^k,epsilon)

où D2n est l'ensemble de départ Dn*C2 celui d'arrivée, h et ε étant définis modulo 2, et k modulo n. Les générateurs des groupes diédraux sont choisis comme dans la première partie de l'article.

  • Toutes les réflexions sont conjuguées les unes les autres dans le cas où n est impair, mais elles sont contenues dans deux classes de conjugaison si n est pair.
  • Si m divise n, alors Dn a n / m sous-groupes de type Dm, et un sous-groupe cyclique Cm. Par conséquent, le nombre total de sous-groupes de Dn (n ≥ 1), est égal à d (n) + σ (n), oùd (n) est le nombre de diviseurs positifs de n et σ (n) est la somme des diviseurs positifs de n (voir liste des petits groupes pour les cas n ≤ 8)

Représentations [modifier]

Si n est impair, le groupe Dn admet 2 représentations irréductibles complexes de degré 1 :

sigmamapsto (-1)^k;taumapsto 1;kin{0,1}

En revanche, si n est pair, il existe 4 représentations irréductibles de degré 1 :

sigmamapsto (-1)^k;taumapsto (-1)^h;kin{0,1};hin{0,1}

Les autres représentations irréductibles sont toutes de degré 2 ; elles sont en nombre frac{n-1}{2} si n est impair, respectivement frac{n}{2}-1 si n est pair. On peut les définir comme suit :

taumapstobegin{pmatrix} omega^h & 0 \ 0 & omega^{-h}end{pmatrix}quadmbox{ et }quadsigmamapstobegin{pmatrix} 0 & -1 \ -1 & 0end{pmatrix}

où ω désigne une racine primitive ne de l'unité, et h parcourt les entiers compris entre 1 et n-1. On peut vérifier que deux telles représentations sont isomorphes seulement pour h1 et h2vérifiant h1+h2=n. On obtient alors le nombre annoncé de représentations irréductibles de degré 2 non isomorphes, et donc toutes les représentations irréductible du groupe diédral, par la formule liant le nombre de représentations irréductibles à l'ordre du groupe.

Groupe diédral infini [modifier]

En plus des groupes diédraux finis, on trouve le groupe diédral infini D.

Tout groupe diédral est généré par une rotation r et une réflexion. Si la rotation est un multiple rationnel d’une rotation totale, alors il existe un entier n tel que rn soit l’identité, et on est en présence d’un groupe diédral fini d’ordre 2n. Mais si la rotation n’est pas un multiple rationnel d’une rotation totale, alors il n’existe pas de tel n et le groupe résultant a un nombre infinid’éléments ; on le note D. Il admet pour présentation

langle r, f mid f^2 = 1, frf = r^{-1} rangle
langle x, y mid x^2 = y^2 = 1 rangle

et est isomorphe au produit semi-direct de Z par C2, ainsi qu’au produit libre C2 * C2. Il s’agit de l’automorphisme de groupes du graphe constitué d’un chemin infini vers les deux extrémités. De façon équivalente, il s’agit du groupe des isométries de Z.

Groupe diédral généralisé [modifier]

Pour tout groupe abélien H, le groupe diédral généralisé de H, noté Dih(H), est le produit semi-direct de H par C2, l'action de C2 sur H étant l'inversion, i.e.

mathrm{Dih}(H) = H rtimes_varphi C_2~,

où φ(0) est l'application identité et φ(1) l'inversion des éléments.

On obtient ainsi, si H et C2 sont tous deux notés additivement :

(h1, 0) * (h2t2) = (h1 + h2t2)
(h1, 1) * (h2t2) = (h1 − h2, 1 + t2)

pour tous h1h2 dans H et t2 dans C2.

(Si C2 est noté multiplicativement, ces deux formules se résument en (h1t1) * (h2t2) = (h1 + t1h2t1t2) .)

Le sous-groupe de Dih(H) constitué des éléments de la forme (h, 0) est un sous-groupe normal d'indice 2, isomorphe à H. Quant aux éléments de la forme (h, 1), chacun est son propre inverse.

Les classes de conjugaison sont

  • les ensembles {(h,0 ), (−h,0 )}
  • les ensembles {(h + k + k, 1) | k dans H }

Ainsi, pour tout sous-groupe M de H, les éléments correspondants (m,0) forment aussi un sous-groupe normal de Dih(H) isomorphe à M, et l'on a :

Dih(H/ M = Dih ( H / M )

Exemples :

  • Dn = Dih(Cn).
    • Si n est pair il y a deux ensembles de la forme {(h + k + k, 1) | k dans H }, et chacun d'eux engendre un sous-groupe normal isomorphe à Dn/2. Ce sont deux sous-groupes du groupe des isométries d'un n-gone régulier, isomorphes mais distincts : tous deux contiennent les mêmes rotations, mais dans l'un des deux sous-groupes, chaque réflexion fixe deux des sommets, tandis que dans l'autre, les réflexions ne fixent aucun sommet.
    • Si n est impair il n'y a qu'un ensemble de la forme {(h + k + k, 1) | k dans H }.
  • D = Dih(Z) ; il y a deux ensembles de la forme {(h + k + k, 1) | k dans H }, et chacun d'eux engendre un sous-groupe isomorphe à D. Ce sont deux sous-groupes du groupe des isométries de Z, isomorphes mais distincts : tous deux contiennent les mêmes translations (par les entiers pairs), mais dans l'un des deux sous-groupes, chaque réflexion a un point fixe entier (son centre), tandis que dans l'autre, les réflexions sont sans point fixe entier (leurs centres sont des demi-entiers).
  • Dih(S1) est isomorphe au groupe orthogonal O(2,R) des isométries du plan euclidien qui fixent l'origine ou de façon équivalente, au groupe des isométries du cercle. Les rotations forment le groupe SO(2,R), isomorphe au groupe additif R/Z, et également isomorphe au groupe multiplicatif S1 égal au cercle unité (constitué des nombres complexes de module 1). Dans ce dernier cas, l'une des réflexions (qui, avec les rotations, engendre tout le groupe), est la conjugaison complexe. Les sous-groupes normaux propres ne contiennent que des rotations. Les sous-groupes normaux discrets sont, pour chaque entier n, un sous-groupe cyclique d'ordre n, et les quotients sont isomorphes au même groupe Dih(S1).
  • Dih(Rn ) est le groupe des translations et symétries centrales de Rn (qui, si n > 1 n'épuisent pas toutes les isométries).
  • Dih(H) pour n'importe quel sous-groupe de Rn, par exemple un groupe discret ; dans ce cas, s'il agit dans les n directions, c'est un réseau.

Dih(H) est abélien si et seulement si le produit semi-direct est direct, c'est-à-dire si et seulement si chaque élément de H est son propre inverse, i.e. H est un 2-groupe abélien élémentaire : Dih(C2k) = C2k+1.

Bibliographie [modifier]

Notes et références [modifier]

  1.  J. J. Rotman, An introduction to the Theory of Groups, 4e éd., tirage de 1999, théor. 3.32, p. 68.

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Groupe de Weyl

Groupe de Weyl

En mathématiques, et en particulier dans la théorie des algèbres de Lie, le groupe de Weyl d'un système de racines Phi, est le sous-groupe du groupe d'isométries du système de racines engendré par les réflexions orthogonales par rapport aux hyperplans orthogonaux aux racines.

Exemple [modifier]

Le système de racines de A_2, est constitué des sommets d'un hexagone régulier centré à l'origine. Le groupe complet des symétries de ce système de racines est par conséquent legroupe diédral d'ordre 12. Le groupe de Weyl est engendré par les réflexions à travers les droites bissectant les paires de côtés opposés de l'hexagone ; c'est le groupe diédral d'ordre 6.

Le groupe de Weyl d'un groupe de Lie semi-simple, d'une algèbre de Lie semi-simple, d'un groupe algébrique linéaire semi-simple, etc. est le groupe de Weyl du système de racines de ce groupe ou de cette algèbre.

Les chambres de Weyl [modifier]

Enlever les hyperplans définis par les racines de Phi, découpe l'espace euclidien en un nombre fini de régions ouvertes, appelées les chambres de Weyl. Celles-ci sont permutées par l'action sur le groupe de Weyl, et un théorème établit que cette action est simplement transitive. En particulier, le nombre de chambres de Weyl est égal à l'ordre du groupe de Weyl. Tout vecteur v différent de zéro divise l'espace euclidien en deux demi-espaces bordant l'hyperplan v^{and}, orthogonal à v, nommés v^{+}, et v^{-},. Si v appartient à une certaine chambre de Weyl, aucune racine ne se trouve dans v'^{and},, donc chaque racine se trouve dans v^{+}, ou v^{-},, et si alpha, se trouve dans l'un d'eux, alors - alpha, se trouve dans l'autre. Ainsi, Phi^{+} := Phi cap v^{+}, constitué d'exactement la moitié des racines de Phi,. Bien sûr, Phi^{+}, dépend de v, mais il ne change pas si v reste dans la même chambre de Weyl.

La base du système de racine qui respecte le choix de Phi, est l'ensemble des racines simples dans Phi^{+},, i.e., les racines qui ne peuvent pas être écrites comme une somme de deux racines dans Phi^{+},. Ainsi, les chambres de Weyl, l'ensemble Phi^{+}, et la base en déterminent un autre, et le groupe de Weyl agit simplement transitivement dans chaque cas. L'illustration suivante montre les six chambres de Weyl d'un système de racines A_2,, un choix de v, l'hyperplan v^{and}, (indiqué par une droite en pointillé) et les racines positives alpha,beta,, et gamma,. La base dans ce cas est (alpha,,gamma,}.

Weyl chambers.png

Les groupes de Coxeter [modifier]

Les groupes de Weyl sont des exemples des groupes de Coxeter. Ceci signifie qu'ils ont une sorte particulière de présentation dans laquelle chaque générateur x_i, est d'ordre deux, et les relations autres que x_i^2, sont de la forme (x_i x_j)^{m_{ij}},. Les générateurs sont les réflexions données par les racines simples et m_{ij}, est 2, 3, 4 ou 6 dépendant si les racines i et jfont un angle de 90, 120, 135 ou 150 degrés, i.e., si dans le Diagramme de Dynkin, elles ne sont pas connectées, connectées avec une arête simple, connectées par une double arête ou connectées par une triple arête. La longueur d'un élément du groupe de Weyl est la longueur du mot le plus court représentant cet élément en termes de ces générateurs standards.

Si G est un groupe algébrique linéaire semisimple sur un corps algébriquement clos (plus généralement un groupe déployé), et T est un tore maximal, le normalisateur N de T contient Tcomme sous-groupe d'indice fini et le groupe de Weyl W de G est isomorphe à N/T. Si B est un sous-groupe de Borel de G, i.e. un sous-groupe connexe résoluble maximal choisi pour contenir T, alors nous obtenons une décomposition de Bruhat

G = bigsqcup_{win W} BwB,

ce qui provoque la décomposition de la variété de drapeaux G/B en cellules de Schubert (voir Grassmannienne).

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Forme de Killing

Forme de Killing

Dans la théorie des algèbres de Lie, la forme de Killing est une forme bilinéaire symétrique naturellement associée à toute algèbre de Lie. Elle reflète un certain nombre de propriétés des algèbres de Lie (semi-simplicitérésolubilité…).

Définition [modifier]

Soit g une K-algèbre de Lie, où K désigne un corps (commutatif). La représentation adjointe définit pour tout vecteur x de g un endomorphisme K-linéaire ad(x) du K-espace vectoriel g :

ad(x)(y) = [x,y]

Si g est de dimension finie, il existe une forme bilinéaire symétrique B définie par :

B(x,y)=Trleft(ad(x)circ ad(y)right)

où Tr désigne l'opérateur trace. Cette forme est appelée forme de Killing de g.

La forme de Killing est l'unique forme bilinéaire symétrique sur g, invariante sous l'action des automorphismes de la K-algèbre de Lie g et vérifiant l'identité remarquable :

Bleft([x,y],zright)=Bleft(x,[y,z]right).

Curieusement, la forme de Killing a été définie par Henri Cartan, tandis que la matrice de Cartan a été définie par Wilhelm Killing (en).

Voir aussi [modifier]

Tenseur de Killing

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Algèbre enveloppante

Algèbre enveloppante

Cet article est une ébauche concernant l'algèbre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

En mathématiques, on peut construire l'algèbre enveloppante U(L) d'une algèbre de Lie L. Il s'agit une algèbre associative unitaire qui permet de rendre compte de la plupart des propriétés de L.

Si A est une algèbre associative sur un corps K, on peut facilement la munir d'une structure d'algèbre de Lie, en posant [x,y]=xy-yx. On note l'algèbre de Lie ainsi obtenue AL.

La construction d'une algèbre enveloppante répond au problème réciproque : à partir d'une algèbre de Lie, on construit une algèbre associative dont le commutateur correspond au crochet dont on était parti.

Construction [modifier]

Soit L une algèbre de Lie sur un corps K. Soit T(L) l'algèbre tensorielle de L. On construit U(L) à partir de T(L) en imposant les relations xotimes y-yotimes x=[x,y].

Plus formellement, on note I l'idéal bilatère engendré par les xotimes y-yotimes x-[x,y]U(L) est alors le quotient de T(L) par l'idéal I. L'injection canonique de L dans T(L) fournit alors un morphisme iota:Lto U(L).

Propriété universelle [modifier]

On peut caractériser l'algèbre enveloppante de L par la propriété universelle suivante : U(L) est l'unique algèbre assocative telle que pour toute K-algèbre associative A et tout morphisme d'algèbre de Lie phi : Lto A_L, il existe un unique morphisme d'algèbre associative Phi:U(L)to A tel que phi=Phicirc iota.

Autres propriétés [modifier]

  • L'intérêt premier de la construction de l'algèbre enveloppante est que toute représentation d'une algèbre de Lie L peut être vue comme un module sur U(L). Formellement, il y a uneéquivalence de catégories entre les représentations de L et les U(L)-modules.
  • Le théorème de Poincaré-Birkhoff-Witt permet de mieux comprendre la structure de l'algèbre enveloppante. Un corollaire important de ce théorème est que l'application ι définie ci-dessus est injective.

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Crochet de Lie

Crochet de Lie

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (août 2007).
Si vous connaissez le thème traité, merci d'indiquer les passages à sourcer avec {{Référence souhaitée}} ou, mieux, incluez les références utiles en les liant aux notes de bas de page. (Modifier l'article)

Le crochet de Lie est une loi de composition interne [,] sur un espace vectoriel V, qui lui confère une structure d'algèbre de Lie. Le commutateur [u,v]=uv-vu de deux endomorphismesen constitue un des exemples les plus simples.

Le nom de crochet de Lie, ou simplement crochet, est souvent employé pour le crochet de Lie de deux champs de vecteurs sur une variété différentielle.

Sommaire

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Définition générale [modifier]

Article détaillé : algèbre de Lie.

Soit un espace vectoriel V sur un corps mathbb K. Un crochet de Lie est une loi de composition interne sur V (c'est-à-dire que le crochet de Lie de deux vecteurs est encore un vecteur : forall x,yin V,quad [x,y]in V), vérifiant les propriétés suivantes :

  1. Bilinéarité :
    • forall x,x',yin V,lambda,muinmathbb K, [lambda x+mu x', y]=lambda[x,y]+mu [x',y],
    • forall x,y,y'in V,lambda,muinmathbb K,[x,lambda y+mu y']=lambda[x,y]+mu [x,y'].
  2. L'application bilinéaire [.,.] est alternée : forall xin V,quad [x,x]=0
  3. Identité de Jacobi : forall x,y,zin V, [x,[y,z]]+[y,[z,x]]+[z,[x,y]]=0.
Remarques

Un crochet de Lie vérifie :

  • l'antisymétrie : forall x,yin V, [x,y]=-[y,x].

L'antisymétrie implique [x,x] = 0 pour tout corps pour lequel  2neq 0 (corps de caractéristique différente de deux).

Si on combine la bilinéarité avec l'antisymétrie x + x',y] = − [yx + x'] on peut ne vérifier la linéarité que sur une seule composante:x + x',y] = λ[x,y] + [x',y].

Muni d'un crochet de Lie, un espace vectoriel devient une algèbre de Lie.

Crochet de Lie de deux champs de vecteurs [modifier]

Article détaillé : dérivée de Lie.

Soit V une variété différentielle et X et Y deux champs de vecteurs sur V. On note X . f la dérivée de la fonction f dans la direction du champ X. Le crochet de Lie de X et Y est l'unique champ de vecteur, noté [X,Y], tel que, pour toute fonction f indéfiniment dérivable,

[X,Y]cdot f = Xcdot (Ycdot f) -Y cdot (Xcdot f)

On montre en effet qu'un champ de vecteurs Z peut être caractérisé par la façon dont il dérive les applications. On vérifie en outre que l'application [,] définit bien un crochet de Lie sur les champs de vecteurs. Voir pour les démonstrations l'article dérivée de Lie.

Lorsque deux champs de vecteurs ont un crochet nul, on dit qu'ils commutent.

Bibliographie [modifier]

  • Alain Bouvier, Michel George, François Le Lionnais, Dictionnaire des mathématiques, Presses Universitaires de France, 1979.

Voir aussi [modifier]

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Classification de Bianchi

Classification de Bianchi

La classification de Bianchi est une classification des algèbres de Lie réelles de dimension 3, donnée par Luigi Bianchi.

Classification de Bianchi [modifier]

TypeDescriptionExempleGroupe de LieMatrice
Type I Abélienne R³, muni d'un crochet nul R³ comme groupe additif M = 0
Type II Nilpotente et unimodulaire H³, l'algèbre de Heisenberg Le Groupe de Heisenberg de dimension 3 M nilpotente non nulle
Type III Résoluble et pas unimodulaire Rx... RxG : Produit direct du groupe additif R et du groupe G des matrices triangulaires supérieures de déterminant 1 M a une unique valeur propre nulle
Type IV Résoluble et pas unimodulaire M est une matrice non semi-simple possédant une unique valeur propre, qui est non nulle.
Type V Résoluble et non unimodulaire M est une matrice semi-simple possédant une unique valeur propre.
Type VI Résoluble et non unimodulaire M a deux valeurs propres réelles distinctes non nulles et de somme non nulle.
Type VI0 Résoluble et unimodulaire so(1,1) SO(1,1) M possède deux valeurs propres réelles distinctes de somme nulle.
Type VII Résoluble et unimodulaire M a des valeurs propres non réelles et non imaginaires pures.
Type VII0 Résoluble et unimodulaire Groupe des isométries directes du plan euclidien M ne possède que des valeurs propres imaginaires pures non nulles.
Type VIII Semisimple et unimodulaire sl2(R) SL2(R) Irréalisable
Type IX Semisimple et unimodulaire o3(R) ou su2(C) SO3(R) ou SU2(C) Irréalisable

Intérêt pour la cosmologie [modifier]

En cosmologie, cette classification est utilisée pour les espace-temps homogènes de dimension 3+1. L'univers de Friedmann-Lemaître-Robertson-Walker est isotrope, ce qui est un cas particulier du type I, V et IX décrit ci-dessus. Le cas général correspond à univers homogène, mais dont l'expansion est anisotrope, c'est-à-dire dont le taux d'expansion est différent suivant trois directions orthogonales . Le type IX de la classification de Bianchi (la Métrique de Kasner est un cas particulier) révèle une dynamique particulièrement complexe de l'expansion. Celle-ci se faisant par la succession d'époques de type expansion anisotrope (avec deux directions en expansion, une en contraction) qui sont séparées par des périodes où les taux d'expansion dans les trois directions changent de façon brutale et relativement chaotique.

Références [modifier]

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Bialgèbre de Lie

Bialgèbre de Lie

Cet article est une ébauche concernant les mathématiques.
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En mathématiques, une bialgèbre de Lie est une algèbre de Lie munie d'une application

 delta:mathfrak{g} longrightarrow mathfrak{g} otimes mathfrak{g}

(appelée coproduit ou cocommutateur) telle que l'application duale δ * soit un crochet de Lie, et telle que δ soit un cocycle :

delta([X,Y]) = left( operatorname{ad}_X otimes 1 + 1 otimes operatorname{ad}_X right) delta(Y) - left( operatorname{ad}_Y otimes 1 + 1 otimes operatorname{ad}_Y right) delta(X)

Remarque importante : Une bialgèbre de Lie n'est pas a proprement parler une bialgèbre. En effet, on exige en général d'une bialgèbre que son algèbre sous-jacente soit unitaire etassociative.

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Algèbre de Lie

Algèbre de Lie

En mathématiques, une algèbre de Lie, nommée en l'honneur du mathématicien Sophus Lie, est un espace vectoriel qui est muni d'un crochet de Lie, c'est-à-dire d'une loi de composition interne bilinéaire, antisymétrique et qui vérifie l'identité de Jacobi. Une algèbre de Lie est un cas particulier d'algèbre sur un corps.

Sommaire

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Définitions, exemples et premières propriétés [modifier]

Définition [modifier]

Soit mathbb{K} un corps.

Une algèbre de Lie sur mathbb{K} est un espace vectoriel mathfrak{g} sur mathbb{K} muni d'une application bilinéaire (x,y) mapsto [x,y] de mathfrak{g}timesmathfrak{g} dans mathfrak{g} qui vérifie les propriétés suivantes:

  1. forall x in mathfrak{g}, [x,x]=0;
  2. forall x,y,z in mathfrak{g}, [x,[y,z]]+[y,[z,x]]+[z,[x,y]]=0

Le produit [x,y] est appelé crochet de Lie (ou simplement crochet) de x et y. Puisque le crochet est une fonction bilinéaire alternée de x,y, on a aussi l'identité [x,y] = − [y,x] pour tousx,y dans mathfrak{g}. L'identité (2) ci-dessus est appelée l'identité de Jacobi.

Une sous-algèbre de Lie de mathfrak{g} est un sous-espace vectoriel de mathfrak{g} stable pour le crochet de Lie. Toute sous-algèbre de Lie de mathfrak{g} est munie de manière évidente d'une structure d'algèbre de Lie sur mathbb{K}.

Remarque : contrairement aux algèbres tensorielles (et aux algèbres de Clifford, dont les algèbres extérieures), les algèbres de Lie ne sont pas unitaires, ni associatives.

Quelques exemples classiques d'algèbres de Lie [modifier]

  • Tout espace vectoriel E peut être muni d'une structure d'algèbre de Lie, en posant forall x,y in E, [x,y]=0. Une telle algèbre de Lie, où le crochet de Lie est identiquement nul, est appelée abélienne.
  • On peut, à partir de (A, * ), une algèbre associative sur un corps, construire une algèbre de Lie, de la façon suivante : on pose forall x,y in A, [x,y]=x*y-y*x (c'est lecommutateur des deux éléments x et y). Il est facile de vérifier que l'on définit ainsi sur A une structure d'algèbre de Lie.
    Inversement, toute algèbre de Lie mathfrak{g} est contenue dans une algèbre associative, appelée algèbre enveloppante, dans laquelle le crochet de Lie coïncide avec le crochet définit ci-dessus. L'algèbre enveloppante est beaucoup plus grande que l'algèbre de départ.
  • Comme exemple concret de la situation ci-dessus, considérons mathcal{M}_n(mathbb{K}), l'espace des matrices n times n à coefficients dans mathbb{K}. C'est une algèbre associative pour le produit matriciel usuel. On peut donc également lui donner une structure d'algèbre de Lie, avec le crochet [A,B] = AB − BA. On note mathfrak{gl}_n(mathbb{K}) cette algèbre, lorsque l'on considère sa structure d'algèbre de Lie.
  • Bien évidemment, tout sous-espace vectoriel de mathfrak{gl}_n(mathbb{K}) stable par le crochet est une algèbre de Lie. Ainsi, on peut vérifier que l'ensemble des matrices de trace nulle est une algèbre de Lie, que l'on note mathfrak{sl}_n(mathbb{K}).
    En fait, le théorème d'Ado montre que toute algèbre de Lie de dimension finie peut être vue comme une sous-algèbre de mathfrak{gl}_n(mathbb{K}).
  • Un autre exemple fondamental, plus géométrique, est le suivant. Soit M une variété différentielle. Alors l'espace vectoriel formé par les champs de vecteurs sur M possède une structure naturelle d'algèbre de Lie, sans être une algèbre.
  • En particulier, l'ensemble des vecteurs de Killing d'une variété forme une algèbre de Lie, qui correspond au groupe d'isométries de la variété considérée.
  • L'espace euclidien tri-dimensionnel mathbb{R}^3 avec le produit vectoriel comme crochet de Lie est une algèbre de Lie.

Morphismes et idéaux [modifier]

Un morphisme d'algèbre de Lie mathfrak{g} est une application linéaire φ qui respecte le crochet de Lie, c'est-à-dire telle que

forall a,b in mathfrak{g}, phi([a,b])=[phi(a),phi(b)].

Un idéal de mathfrak{g} est un sous-espace vectoriel mathfrak{h} tel que forall ginmathfrak{g}, forall hin mathfrak{h}, [g,h]inmathfrak{h}. C'est en particulier une sous-algèbre de Lie. Si une algèbre de Lie n'admet pas d'idéal non trivial, elle est dite simple.

Si mathfrak{h} est un idéal de mathfrak{g}, on peut former le quotient de mathfrak{g} par mathfrak{h} : c'est l'espace vectoriel quotient mathfrak{g}/mathfrak{h}, muni du crochet défini par [g+mathfrak{h},g'+mathfrak{h}] = [g,g']. La projection mathfrak{g}to mathfrak{g}/mathfrak{h}est alors un morphisme d'algèbres de Lie.

Une représentation d'une algèbre de Lie mathfrak{g} est un morphisme phi,:,mathfrak{g}to mathfrak{gl}_n(mathbb{K}). Autrement dit, c'est une application linéaire telle que φ([g,h]) = φ(g)φ(h) − φ(h)φ(g).

Le morphisme ad:mathfrak{g}tomathfrak{gl(g)} défini par ad(g)(h) = [g,h] définit une représentation de mathfrak{g}, appelée représentation adjointe. L'identité de Jacobi exprime précisément le fait que ad respecte le crochet. Le noyau de cette représentation est le centre Z(mathfrak{g})={ginmathfrak{g}forall hinmathfrak{g} [g,h]=0} de l'algèbre de Lie mathfrak g.

Relation avec les groupes de Lie et les groupes algébriques [modifier]

Les algèbres de Lie sont naturellement associées aux groupes de Lie. Si G est un groupe de Lie et 1 son élément neutre, alors l'espace tangent en 1 à G est une algèbre de Lie ; la construction exacte de cette algèbre est détaillée dans la section correspondante de l'article Groupe de Lie. La même construction est valable pour les groupes algébriques. On note en général en petites lettres gothiques l'algèbre de Lie associée à un groupe de Lie, ou à un groupe algébrique. Ainsi, comme on l'a déjà vu, mathfrak{gl_n} désigne l'ensemble des matrices carrées de taille n et mathfrak{sl_n} désigne l'ensemble des matrices carrées de taille n de trace nulle. De la même façon, mathfrak{so_n} désigne l'ensemble des matrices carrées A de taille n antisymétriques, etc. Dans tous ces exemples, le crochet de Lie n'est rien d'autre que le commutateur : [A,B]=AB-BA.

Si φ est un morphisme de groupes entre deux groupes de Lie G et H, et si l'on suppose φ différentiable, alors sa différentielle en l'identité sera un morphisme entre les algèbres de Lie mathfrak{g}et mathfrak{h} de G et H. En particulier, à une représentation de G différentiable, on associe une représentation de mathfrak{g}.

La classification des algèbres de Lie est utilisée de façon cruciale pour l'étude des groupes de Lie, des groupes algébriques et de leurs représentations.

Classification [modifier]

Si mathfrak{a} et mathfrak{b} sont deux sous-algèbres de Lie d'une algèbre de Lie mathfrak{g}, notons [mathfrak{a},mathfrak{b}] le sous-espace vectoriel engendré par les éléments de la forme [a,b] pour ainmathfrak{a} et binmathfrak{b}.

Algèbres de Lie nilpotentes [modifier]

Une algèbre de Lie est dite nilpotente lorsque toute suite de commutateurs [[[g_1,g_2],g_3],dots,g_n] finit par être nulle, lorsque n devient suffisamment grand.

Plus précisément, définissons Ci par C_0=mathfrak{g} et C_{i+1}=[C_i,mathfrak{g}].

S'il existe un i tel que Ci=0, on dit que mathfrak{g} est nilpotente. Cette notion est à mettre en parallèle avec celle de groupe nilpotent. Il est facile de voir que toute algèbre de Lie abélienne est nilpotente.

L'algèbre mathfrak ndes matrices triangulaires strictes, c'est-à-dire de la forme left(begin{matrix} 0 & star & cdots & star \  vdots & ddots & star& vdots \  vdots & 0 &      ddots & star \ 0 & cdots & cdots & 0 \    end{matrix}right) fournit un exemple d'algèbre de Lie nilpotente.

Le théorème d'Engel affirme que toute sous-algèbre nilpotente de mathfrak{gl}_n(mathbb K) est en fait simultanément trigonalisable et donc conjuguée à une sous-algèbre de mathfrak n.

Algèbres de Lie résolubles [modifier]

Définissons par récurrence Di par D_0=mathfrak{g} et Di + 1 = [Di,Di]

S'il existe un i tel que Di=0, on dit que mathfrak{g} est résoluble. Comme dans le cas des algèbres nilpotentes, cette notion correspond à celle de groupe résoluble. Il est facile de voir que toute algèbre de Lie nilpotente est résoluble.

Un exemple d'algèbre de Lie résoluble est donné par l'algèbre mathfrak b des matrices triangulaires supérieures dans mathfrak{gl}_n(mathbb K).

Le théorème de Lie montre que, si mathbb K est algébriquement clos et de caractéristique nulle, alors toute sous-algèbre de Lie résoluble de mathfrak{gl}_n(mathbb K) est conjuguée à une sous-algèbre de mathfrak b

Algèbres de Lie semi-simples et réductives [modifier]

Article détaillé : algèbre semi-simple.

On dit qu'une algèbre de Lie mathfrak{g} est semi-simple lorsqu'elle ne contient pas d'idéal résoluble non trivial. mathfrak{g} est dite réductive lorsque sa représentation adjointe est semi-simple.

Lorsque mathbb K est de caractéristique nulle, et que mathfrak{g} est de dimension finie, la semi-simplicité de mathfrak{g} est équivalente à la non-dégénerescence de la forme de Killing K(x,y) définie par K(x,y) = tr(ad(x)ad(y)), où tr désigne la trace. Par ailleurs, mathfrak{g} est réductive si et seulement si [mathfrak{g},mathfrak{g}] est semi-simple.

On peut montrer que, sous les mêmes hypothèses, toute algèbre de Lie semi-simple est en fait une somme directe d'algèbres de Lie simples.

Les algèbres de Lie simples de dimension finie sur le corps mathbb C des nombres complexes sont classifiées par les diagrammes de Dynkin. Il y a donc 4 familles d'algèbres de Lie simples (ou 3 si on considère Bn et Dn comme une même famille) et 5 algèbres de Lie exceptionnelles, correspondant chacune à un diagramme de Dynkin différent.

  • À un diagramme de Dynkin de type A_n (ngeq 1) correspond l'algèbre de Lie mathfrak{sl}_{n+1}(mathbb{C}).
  • À un diagramme de Dynkin de type B_n (ngeq 2) correspond l'algèbre de Lie mathfrak{so}_{2n+1}(mathbb{C}).
  • À un diagramme de Dynkin de type C_n (ngeq 3) correspond l'algèbre de Lie mathfrak{sp}_{2n}(mathbb{C}).
  • À un diagramme de Dynkin de type D_n (ngeq 4) correspond l'algèbre de Lie mathfrak{so}_{2n}(mathbb{C}).
  • Les algèbres de Lie exceptionnelles, correspondant aux diagrammes de Dynkin restants (de type E6E7E8F4 et G2) n'ont pas d'interprétation aussi simple.

L'algèbre de Lie mathfrak{gl}_{n}(mathbb{C}) est, elle, réductive et son algèbre de Lie dérivée est mathfrak{sl}_{n}(mathbb{C}).

Les algèbres de Lie semi-simples de dimension finie sur le corps mathbb R des nombres réels sont classifiées par les involutions d'algèbres de Lie complexe ou, de façon équivalente, par lesinvolutions de systèmes de racines. Ceci correspond à la notion d'algèbre de Lie symétrique. Comme classe d'algèbre de Lie simple réelle, on peut citer:

  • Les algèbres de Lie compactes. Ce sont les algèbres de Lie de groupes compacts. Il y en a exactement une qui correspond à chaque algèbre de Lie complexe.
  • Les algèbres de Lie complexes vues comme algèbres de Lie réelles.
  • Les autres peuvent être classées en familles AI, AII, AIII, BI, CI, CII, DI, DIII et en algèbres exeptionelles

EI, EII, EIII, EIV (de type E6) EV, EVI, EVII (de type E7) EVIII, EIX (de type E8) FI, FII (de type F4) et GI (de type G2) suivant la notation d'Helgason1)

 

Dimension infinie [modifier]

Il n'y a pas de classification générale des algèbres de Lie de dimension infinie mais plusieurs classes de telles algèbres ont été étudiées.

  • Une algèbre de Kac-Moody est une algèbre de Lie définie abstraitement en termes de générateurs et relations codés par une matrice de Cartan généralisée non nécessairement définie positive. Elles peuvent donc être de dimension infinie. Leur classification générale est encore hors de portée mais plusieurs sous-types sont connus
    • Une algèbre de Kac-Moody affine possède la propriété que tous les sous-diagrammes de Dynkin de son diagramme de Dynkin correspondent à des sous-algèbres de Lie de dimension finie. Sa matrice de Cartan généralisée est alors de corang 1. Les algèbres de Kac-Moody affines ont été classifiées par Victor G. Kac. Elles sont très utilisées enphysique théorique dans l'étude des théories conformes des champs et en particulier dans l'étude des modèles WZW.
    • Une algèbre de Kac-Moody hyperbolique possède un diagramme de Dynkin connexe avec la propriété que si on lui retire une racine, on obtient une algèbre de Lie semi-simple de dimension finie ou bien une algèbre de Kac-Moody affine. Elles ont été également classifiées et sont de rang 10 au maximum. Leur matrice de Cartan généralisée est non dégénérée et de signature Lorentzienne (c’est-à-dire avec exactement une direction négative).
  • algèbre de Kac-Moody généralisée ou algèbre de Borcherds: c'est un type d'algèbre de Lie généralisant le concept d'algèbre de Kac-Moody dont la matrice de Cartan généralisée peut posséder des racines simples nommées imaginaires pour lesquelles l'élément diagonal de la matrice de Cartan généralisée est négatif. Elles ont été introduite par Richard Ewen Borcherds dans le cadre de l'étude de la conjecture monstrous moonshine.

Généralisation [modifier]

Il existe différentes sortes de généralisations des algèbres de Lie, on citera les superalgèbres de Lie, les groupes quantiques, les algèbres de Leibniz, les algèbres pré-Lie.

Références [modifier]

  • BourbakiGroupes et algèbres de Lie
  • Dixmier, Jacques Algèbres enveloppantes Éditions Jacques Gabay, Paris, 1996. ISBN 2-87647-014-4
  • Humphreys, James E. Introduction to Lie Algebras and Representation Theory, Second printing, revised. Graduate Texts in Mathematics, 9. Springer-Verlag, New York, 1978. ISBN 0-387-90053-5
  • Jacobson, Nathan, Lie algebras, Republication of the 1962 original. Dover Publications, Inc., New York, 1979. ISBN 0-486-63832-4

Voir aussi [modifier]

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ABSTRACT ALGEBRA ON LINE

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REFERENCES

Abstract AlgebraSecond Edition, by John A. Beachy and William D. Blair 
ISBN 0-88133-866-4, © 1996, 427 pages 
Waveland Press, P.O. Box 400, Prospect Heights, Illinois, 60070, Tel. 847 / 634-0081

Abstract Algebra II 
This set of lecture notes was expanded into the following text.

Introductory Lectures on Rings and Modules, by John A. Beachy 
ISBN 0-521-64407-0, © 1999, 238 pages 
Cambridge University Press, London Mathematical Society Student Texts #47

 


 

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TABLE OF CONTENTS

 

 Integers

 

 Functions

 

 Groups
 Basic group theory
 Factor groups and homomorphisms
 Some group multiplication tables

 

 Polynomials

 

 Rings
 Commutative rings; integral domains
 Localization, noncommutative examples

 

 Fields

 

 Structure of Groups
 Sylow theorems; abelian groups; solvable groups
 Nilpotent groups; groups of small order

 

 Galois Theory

 

 Unique Factorization

 

 Modules
 Sums and products; chain conditions
 Composition series; tensor products; modules over a PID

 

 Structure of Noncommutative Rings

 

 Ideal Theory of Commutative Rings

 

 

INDEX

 Index of Definitions
 Index of Theorems
 List of Theorems

 


Index of Definitions

 

abelian group
action, of a group
algebraic element
algebraic extension
algebraic numbers
alternating group
annihilator, of a module
Artinian module
Artinian ring
ascending central series
associated prime ideal
automorphism, of a group
automorphism, of a ring
bicommutator, of a module
bilinear function
bimodule
center of a group
centralizer, of an element
characteristic, of a ring
codomain, of a function
commutative ring
commutator
completely reducible module
composite number
composition, of functions
composition series, for a group
composition series, for a module
congruence class of integers
congruence, modulo n
congruence, of polynomials
conjugate, of a group element
constructible number
coset
cycle of length k
cyclic group
cyclic module
cyclic subgroup
cyclotomic polynomial
Dedekind domain
degree of a polynomial
degree of an algebraic element
degree of an extension field
derived subgroup
dense subring
dihedral group
disjoint cycles
division ring
divisor, of a polynomial
divisor, of an integer
divisor, of zero
direct product, of groups
direct product, of modules
direct sum, of modules
direct sum, of rings
domain, of a function
equivalence class
equivalence classes defined by a function
equivalence relation
essential submodule
Euclidean domain
Euler's phi-function
even permutation
extension field
factor, of a polynomial
factor, of an integer
factor group
factor ring
faithful module
field
finite extension field
finite group
finitely generated module
fixed subfield
formal derivative
fractional ideal
free module
Frobenius automorphism
function
Galois field
Galois group of a polynomial
general linear group
generator, of a cyclic group
greatest common divisor, of integers
greatest common divisor, of polynomials
greatest common divisor, in a principal ideal domain
group
abelian
alternating
cyclic
dihedral
finite
general linear
nilpotent
of permutations
of quaternions
order of
projective special linear
simple
solvable
special linear
symmetric
transitive
group algebra
group ring
holomorph (of the integers mod n)
homomorphism, of groups
homomorphism, of modules
homomorphism, of rings
ideal
idempotent element, of a ring
image, of a function
index of a subgroup
injective module
inner automorphism, of a group
integer
integral closure
integral domain
integral extension
integrally closed domain
invariant subfield
inverse function
invertible element, in a ring
irreducible element, in a ring
irreducible polynomial
isomorphism, of groups
isomorphism, of rings
Jacobson radical, of a module
kernel, of a group homomorphism
kernel, of a ring homomorphism
Krull dimension
leading coefficient
least common multiple, of integers
left ideal
Legendre symbol
linear action
localization at a prime ideal
maximal ideal
maximal submodule
minimal polynomial
minimal submodule
module
Moebius function
monic polynomial
multiple, of an integer
multiplicity, of a root
nil ideal
nil radical
nilpotent element, of a ring
nilpotent ideal
Noetherian module
Noetherian ring
normal extension
normal subgroup
normalizer, of a subgroup
one-to-one function
onto function
odd permutation
orbit
order of a group
order of a permutation
p-group
partition of a set
perfect extension
permutation
permutation group
primary ideal
primitive polynomial
principal left ideal
product, of polynomials
projective module
polynomial
prime ideal, of a commutative ring
prime ideal, of a noncommutative ring
prime module
prime number
prime ring
primitive ideal
primitive ring
principal ideal
principal ideal domain
quadratic residue
quaternions
radical, for modules
radical, of an ideal
radical extension
regular element
relatively prime integers
right ideal
ring
ring of differential operators
root of a polynomial
root of unity
semidirect product
semiprime ideal
semiprime ring
semiprimitive ring
semisimple Artinian ring
simple extension
semisimple module
separable polynomial
separable extension
simple group
simple ring
simple extension
simple module
skew field
small submodule
socle of a module
solvable by radicals
split homomorphism
splitting field
stabilizer
subfield
subgroup
subring
Sylow subgroup
symmetric group
tensor product
torsion module
torsionfree module
transcendental element
transposition
unique factorization domain
unit, of a ring
von Neumann regular ring
well-ordering principle
zero divisor

Index of Theorems

 

An algebraic extension of an algebraic extension is algebraic(6.2.10)
Artin-Wedderburn theorem(11.3.2)
Artin's lemma(8.3.4)
Baer's criterion for injectivity(10.5.9)
Burnside's theorem(7.2.8)
Cauchy's theorem(7.2.10)
Cayley's theorem(3.6.2)
Characteristic of an integral domain(5.2.10)
Characterization of completely reducible modules(10.2.9)
Characterization of completely reducible rings(10.5.6)
Characterization of constructible numbers(6.3.6)
Characterization of Dedekind domains(12.1.6)
Characterization of equations solvable by radicals(8.4.6)
Characterization of finite fields(6.5.2)
Characterization of finite normal separable extensions(8.3.6)
Characterization of free modules(10.2.3)
Characterization of integral elements(12.2.2)
Characterization of internal direct products(7.1.3)
Characterization of invertible functions(2.1.8)
Characterization of the Jacobson radical(11.2.10)
Characterization of linear actions(7.9.5)
Characterization of nilpotent groups(7.8.4)
Characterization of Noetherian modules(10.3.3)
Characterization of normal subgroups(3.8.7)
Characterization of projective modules(10.2.11)
Characterization of semisimple Artinian rings(11.3.4)
Characterization of prime ideals(11.1.3)
Characterization of semidirect products(7.9.6)
Characterization of semiprime ideals(11.1.7)
Characterization of semisimple modules(10.5.3)
Characterization of subgroups(3.2.2)
Characterization of subrings(5.1.3)
Chinese remainder theorem, for integers(1.3.6)
Chinese remainder theorem, for rings(5.7.9)
Class equation(7.2.6)
Class equation (generalized)(7.3.6)
Classification of cyclic groups(3.5.2)
Classification of groups of order less than sixteen
Classification of groups of order pq(7.4.6)
Cohen's theorem(12.4.1)
Computation of Euler's phi-function(1.4.8)
Construction of extension fields(4.4.8)
Correspondence between roots and linear factors(4.1.11)
Dedekind's theorem on reduction modulo p
Properties of Dedekind domains(12.1.4)
Degree of a tower of finite extensions(6.2.4)
DeMoivre's theorem(A.5.2)
The direct product of nilpotent groups is nilpotent(7.8.2)
Disjoint cycles commute(2.3.4)
Division algorithm for integers(1.1.3)
Division algorithm for polynomials(4.2.1)
Eisenstein's irreducibility criterion(4.3.6)
Endomorphisms of indecomposable modules(10.4.6)
Existence of finite fields(6.5.7)
Existence of greatest common divisors (for integers)(1.1.6)
Existence of greatest common divisors (for polynomials)(4.2.4)
Existence of greatest common divisors, in a principal ideal domain(9.1.6)
Existence of irreducible polynomials(6.5.12)
Existence of maximal submodules(10.1.8)
Existence of quotient fields(5.4.4)
Existence of splitting fields(6.4.2)
Existence of tensor products(10.6.3)
Euclidean algorithm for integers
Euclidean algorithm for polynomials(Example 4.2.3)
Euclid's lemma characterizing primes(1.2.5)
Euclid's theorem on the infinitude of primes(1.2.7)
Euler's theorem(1.4.11)
Euler's theorem(Example 3.2.12)
Euler's criterion(6.7.2)
Every Euclidean domain is a principal ideal domain(9.1.2)
Every field of characteristic zero is perfect(8.2.6)
Every finite extension is algebraic(6.2.9)
Every finite separable extension is a simple extension(8.2.8)
Every finite field is perfect(8.2.7)
Every PID is a UFD(9.1.12)
Finite integral domains are fields(5.1.8)
Every finite p-group is solvable(7.6.3)
Finitely generated torsion modules over a PID(10.3.9)
Finitely generated torsionfree modules over a PID(10.7.5)
First isomorphism theorem(7.1.1)
Fitting's lemma for modules(10.4.5)
Frattini's argument(7.8.5)
Fundamental theorem of algebra(8.3.10)
Fundamental theorem of arithmetic(1.2.6)
Fundamental theorem of finitely generated modules over a PID(10.7.5)
Fundamental theorem of Galois theory(8.3.8)
Fundamental theorem of finite abelian groups(7.5.4)
Fundamental homomorphism theorem for groups(3.8.8)
Fundamental homomorphism theorem for rings(5.2.6)
F[x] is a principal ideal domain(4.2.2)
On Galois groups(8.4.3, 8.4.4)
Galois groups of cyclotomic polynomials(8.5.4)
Galois groups over finite fields(8.1.7)
Galois groups and permutations of roots(8.1.4)
Gauss's lemma(4.3.4)
When the group of units modulo n is cyclic(7.5.11)
Hilbert basis theorem(10.3.7)
Hilbert's nullstellensatz(12.4.9)
Hopkin's theorem(11.3.5)
Ideals in the localization of an integral domain(5.8.11)
Impossibility of trisecting an angle(6.3.9)
Incomparability, lying-over, and going up(12.2.9)
Insolvability of the quintic(8.4.8)
Irreducibility of cyclotomic polynomials(8.5.3)
Irreducible ideals are primary(12.3.6)
Irreducible polynomials over R(A.5.7)
Jacobson density theorem(11.3.7)
Jordan-Holder theorem for groups(7.6.10)
Jordan-Holder theorem for modules(10.4.2)
Kronecker's theorem(4.4.8)
Krull's theorem(12.4.6)
Krull-Schmidt theorem(10.4.9)
Lagrange's theorem(3.2.10)
Lasker-Noether decomposition theorem(12.3.10)
Maschke's theorem(10.5.8)
Maximal subgroups in nilpotent groups(7.8.5)
Moebius inversion formula(6.6.6)
The multiplicative group of a finite field is cyclic(6.5.10)
Nakayama's lemma(11.2.8)
The nil radical is nilpotent (in Noetherian rings)(12.4.3)
Number of irreducible polynomials over a finite field(6.6.9)
Number of roots of a polynomial(4.1.12)
Order of a permutation(2.3.8)
Order of the Galois group of a polynomial(8.1.6)
Partial fractions(Example 4204)
Every p-group is abelian(7.2.9)
Every permutation is a product of disjoint cycles(2.3.5)
The polynomial ring over a UFD is a UFD(9.2.6)
The ring of power series is Noetherian(12.4.2)
Prime and maximal ideals(5.3.9)
Prime ideals in a principal ideal domain(5.3.10)
Generalized principal ideal theorem(12.4.7)
Quadratic reciprocity law(6.7.3)
Rational roots(4.3.1)
Remainder theorem(4.1.9)
Schur's lemma(10.1.11)
Second isomorphism theorem(7.1.2)
Simplicity of PSL(2,F)(7.7.9)
Simplicity of the alternating group(7.7.4)
The smallest nonabelian simple group(7.10.7)
On solvable groups(7.6.7, 7.6.8)
Splitting fields are unique(6.4.5)
Structure of simple extensions(6.1.6)
Subgroups of cyclic groups(3.5.1)
Sylow's theorems(7.4.1, 7.4.4)
When the symmetric group is solvable(7.7.2)
Unique factorization of integers(1.2.6)
Unique factorization of polynomials(4.2.9)
Wedderburn's theorem(8.5.6)

Source : 
http://www.math.niu.edu/~beachy/aaol/contents.html#index

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GALOIS THEORY

GALOIS THEORY

Excerpted from Beachy/Blair, Abstract Algebra, 2nd Ed., © 1996

Chapter 8

8.1 The Galois group of a polynomial
8.2 Multiplicity of roots
8.3 The fundamental theorem of Galois theory
8.4 Solvability by radicals
8.5 Cyclotomic polynomials
8.6 Computing Galois groups

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The Galois group of a polynomial

To study solvability by radicals of a polynomial equation f(x) = 0, we let K be the field generated by the coefficients of f(x), and let F be a splitting field for f(x) over K. Galois considered permutations of the roots that leave the coefficient field fixed. The modern approach is to consider the automorphisms determined by these permutations. We note that any automorphism of a field F must leave its prime subfield fixed.

8.1.1. Proposition. Let F be an extension field of K. The set of all automorphisms  : F -> F such that  (a) = a for all a in K is a group under composition of functions.

8.1.2. Definition. Let F be an extension field of K. The set

  Aut(F) |  (a) = a for all a  K }

is called the Galois group of F over K, denoted by Gal(F/K).

8.1.3. Definition. Let K be a field, let f(x)  K[x], and let F be a splitting field for f(x) over K. Then Gal(F/K) is called the Galois group of f(x) over K, or the Galois group of the equation f(x) = 0 over K.

8.1.4. Proposition. Let F be an extension field of K, and let f(x)  K[x]. Then any element of Gal(F/K) defines a permutation of the roots of f(x) that lie in F.

8.1.5. Lemma. Let f(x)  K[x] be a polynomial with no repeated roots and let F be a splitting field for f(x) over K. If  : K -> L is a field isomorphism that maps f(x) to g(x)  L[x] and E is a splitting field for g(x) over L, then there exist exactly [F:K] isomorphisms  : F -> E such that  (a) =  (a) for all a in K.

8.1.6. Theorem. Let K be a field, let f(x)  K[x], and let F be a splitting field for f(x) over K. If f(x) has no repeated roots, then |Gal(F/K)| = [F:K].

8.1.7. Corollary. Let K be a finite field and let F be an extension of K with [F:K] = m. Then Gal(F/K) is a cyclic group of order m.

Multiplicity of roots

8.2.1. Definition. Let f(x) be a polynomial in K[x], and let F be a splitting field for f(x) over K. If f(x) has the factorization

f(x) = (x - r1)m1 (x - r2)m2 · · · (x - rt)mt

over F, then we say that the root ri has multiplicity mi. 
If mi=1, then ri is called a simple root.

8.2.2. Definition. Let f(x)  K[x], with f(x) =   ak xk. The formal derivative f'(x) of f(x) is defined by the formula

f'(x) =   k ak xk-1,

where k ak denotes the sum of ak added to itself k times.

8.2.3. Proposition. The polynomial f(x) in K[x] has no multiple roots if and only if gcd(f(x),f'(x)) = 1.

8.2.4. Proposition. Let f(x) be an irreducible polynomial over the field K. Then f(x) has no multiple roots unless chr(K) = p  0 and f(x) has the form

f(x) = a0 + a1 xp + a2 x2p + · · · + an xnp.

8.2.5. Definition. A polynomial f(x) over the field K is called separable if its irreducible factors have only simple roots. 
An algebraic extension field F of K is called separable over K if the minimal polynomial of each element of F is separable. 
The field F is called perfect if every polynomial over F is separable.

8.2.6. Theorem. Any field of characteristic zero is perfect. A field of characteristic p>0 is perfect if and only if each of its elements has a pth root.

8.2.7. Corollary. Any finite field is perfect.

8.2.8. Theorem. Let F be a finite extension of the field K. If F is separable over K, then it is a simple extension of K.

The fundamental theorem of Galois theory

8.3.1. Proposition. Let F be a field, and let G be a subgroup of Aut(F). Then

{ a  F |  (a) = a for all   G }

is a subfield of F.

8.3.2. Definition. Let F be a field, and let G be a subgroup of Aut (F). Then

{ a  F |  (a) = a for all   G }

is called the G-fixed subfield of F, or the G-invariant subfield of F, and is denoted by FG.

8.3.3. Proposition. If F is the splitting field over K of a separable polynomial and G = Gal(F/K), then FG = K.

8.3.4. Lemma. [Artin] Let G be a finite group of automorphisms of the field F, and let K = FG. Then

[F:K]  | G |.

8.3.5. Definition. Let F be an algebraic extension of the field K. Then F is said to be a normal extension of K if every irreducible polynomial in K[x] that contains a root in F is a product of linear factors in F[x].

8.3.6. Theorem. The following conditions are equivalent for an extension field F of K:

(1) F is the splitting field over K of a separable polynomial;

 

(2) K = FG for some finite group G of automorphisms of F;

 

(3) F is a finite, normal, separable extension of K.
8.3.7. Corollary. If F is an extension field of K such that K = FG for some finite group G of automorphisms of F, then G = Gal(F/K).

Example. 8.3.1. The Galois group of GF(pn) over GF(p) is cyclic of order n, generated by the automorphism  defined by  (x) = xp, for all x in GF(pn). This automorphism is usually known as theFrobenius automorphism of GF(pn).

8.3.8. Theorem. [Fundamental Theorem of Galois Theory] Let F be the splitting field of a separable polynomial over the field K, and let G = Gal(F/K).

(a) There is a one-to-one order-reversing correspondence between subgroups of G and subfields of F that contain K:

 

(i) If H is a subgroup of G, then the corresponding subfield is FH, and

H = Gal(F/FH).

(ii) If E is a subfield of F that contains K, then the corresponding subgroup of G is H = Gal(F/E), and

E = FH.

 

(b) For any subgroup H of G, we have

[F:FH] = | H | and [FH:K] = [G:H].

(c) Under the above correspondence, the subgroup H is normal if and only if the subfield E = FH is a normal extension of K. In this case,

Gal(E/K)  Gal(F/K) / Gal(F/E).

In the statement of the fundamental theorem we could have simply said that normal subgroups correspond to normal extensions. In the proof we noted that if E is a normal extension of K, then  (E)  E for all in Gal(F/K). In the context of the fundamental theorem, we say that two intermediate subfields E1 and E2 are conjugate if there exists   Gal(F/K) such that  ( E1 ) = E2. We now show that the subfields conjugate to an intermediate subfield E correspond to the subgroups conjugate to Gal(F/E). Thus E is a normal extension if and only if it is conjugate only to itself.

8.3.9. Proposition. Let F be the splitting field of a separable polynomial over the field K, and let E be a subfield such that K  E  F, with H = Gal(F/E). If   Gal(F/K), then

Gal(F/(E)) =  H -1.

8.3.10. Theorem. [Fundamental Theorem of Algebra] Any polynomial in C[x] has a root in C.

Solvability by radicals

In most results in this section we will assume that the fields have characteristic zero, in order to guarantee that no irreducible polynomial has multiple roots. When we say that a polynomial equation is solvable by radicals, we mean that the solutions can be obtained from the coefficients in a finite sequence of steps, each of which may involve addition, subtraction, multiplication, division, or taking nth roots. Only the extraction of an nth root leads to a larger field, and so our formal definition is phrased in terms of subfields and adjunction of roots of xn-a for suitable elements a.

8.4.1. Definition. An extension field F of K is called a radical extension of K if there exist elements u1, u2, ... , um in F such that

(i) F = K (u1, u2, ... , um), and

(ii) u1n1  K and uini  K ( u1, ... , ui-1 ) for i = 2, ... , m and n1, n2, ... , nm  Z.

For f(x)  K[x], the polynomial equation f(x) = 0 is said to be solvable by radicals if there exists a radical extension F of K that contains all roots of f(x).

8.4.2. Proposition. Let F be the splitting field of xn - 1 over a field K of characteristic zero. Then Gal(F/K) is an abelian group.

8.4.3. Theorem. Let K be a field of characteristic zero that contains all nth roots of unity, let a  K, and let F be the splitting field of xn-a over K. Then Gal(F/K) is a cyclic group whose order is a divisor of n.

8.4.4. Theorem. Let p be a prime number, let K be a field that contains all pth roots of unity, and let F be an extension of K. If [F:K] = |Gal(F/K)| = p, then F = K(u) for some u  F such that up  K.

8.4.5. Lemma. Let K be a field of characteristic zero, and let E be a radical extension of K. Then there exists an extension F of E that is a normal radical extension of K.

8.4.6. Theorem. Let f(x) be a polynomial over a field K of characteristic zero. The equation f(x) = 0 is solvable by radicals if and only if the Galois group of f(x) over K is solvable.

Theorem 7.7.2 shows that Sn is not solvable for n  5, and so to give an example of a polynomial equation of degree n that is not solvable by radicals, we only need to find a polynomial of degree n whose Galois group over Q is Sn.

8.4.7. Lemma. Any subgroup of S5 that contains both a transposition and a cycle of length 5 must be equal to S5 itself.

8.4.8. Theorem. There exists a polynomial of degree 5 with rational coefficients that is not solvable by radicals.

Cyclotomic polynomials

8.5.1. Definition. Let n be a positive integer, and let  be the complex number  = cos  + i sin  , where  = 2  / n. The polynomial

n (x) = k (x - k),

where k belongs to the set of positive integers less than n and relatively prime to n, is called the nth cyclotomic polynomial.

8.5.2. Proposition. Let n be a positive integer, and let n(x) be the nth cyclotomic polynomial. The following conditions hold:

(a) deg ( n (x)) =  (n);

(b) xn - 1 = d | n d (x);

(c) n (x) is monic, with integer coefficients.

8.5.3. Theorem. The nth cyclotomic polynomial n(x) is irreducible over Q, for every positive integer n.

8.5.4. Theorem. For every positive integer n, the Galois group of the nth cyclotomic polynomial n(x) over Q is isomorphic to Zn×.

Example. 8.5.2. A regular n-gon is constructible if and only if  (n) is a power of 2. If p is an odd prime, and  (p) is a power of 2, then p must have the form p = 2k + 1, where k is a power of 2. Such primes are called Fermat primes. The only known examples are 3, 5, 17, 257, and 65537. This implies, for example, that a regular 17-gon is constructible.

A set that satisfies all the axioms of a field except for commutativity of multiplication is called a division ring or skew field.

8.5.6. Theorem. [Wedderburn] Any finite division ring is a field.

Computing Galois groups

8.6.1. Definition. Let G be a group acting on a set S. We say that G acts transitively on S if for each pair of elements x,y in S there exist an element g in G such that y = gx. 
If G is a subgroup of the symmetric group Sn, then G is called a transitive group if it acts transitively on the set { 1, 2, ... , n }.

8.6.2. Proposition. Let f(x) be a separable polynomial over the field K, with roots r1 , ... , rn in its splitting field F. Then f(x) is irreducible over K if and only if Gal(F/K) acts transitively on the roots of f(x).

8.6.3. Lemma. Let p be a prime number, and let G be a transitive subgroup of Sp. Then any nontrivial normal subgroup of G is also transitive.

8.6.4. Lemma. Let p be a prime number, and let G be a solvable, transitive subgroup of Sp. Then G contains a cycle of length p.

8.6.5. Proposition. Let p be a prime number, and let G be a solvable, transitive subgroup of Sp. Then G is a subgroup of the normalizer in Sp of a cyclic subgroup of order p.

Let f(x) be a polynomial of degree n over the field K, and assume that f(x) has roots r1, r2, ... , rn in its splitting field F. The element  of F defined by

 =  (ri - rj)2,

where the product is taken over all i,j with 1  i < j  n, is called the discriminant of f(x).

It can be shown that the discriminant of any polynomial f(x) can be expressed as a polynomial in the coefficients of f(x), with integer coefficients. This requires use of elementary symmetric functions, and lies beyond the scope of what we have chosen to cover in the book. 
We have the following properties of the discriminant:

(i)   0 if and only if f(x) has distinct roots;

(ii)   K;

(iii) If   0, then a permutation   Sn is even if and only if it leaves unchanged the sign of

  (ri-rj) .

8.6.6. Proposition. Let f(x) be a separable polynomial over the field K, with discriminant , and let F be its splitting field over K. Then every permutation in Gal(F/K) is even if and only if  is the square of some element in K.

We now restrict our attention to polynomials with rational coefficients. The next lemma shows that in computing Galois groups it is enough to consider polynomials with integer coefficients. Then a powerful technique is to reduce the integer coefficients modulo a prime and consider the Galois group of the reduced equation over the field GF(p).

8.6.7. Lemma. Let f(x) = xn + an-1 xn-1 + · · · + a1 x + a0  Q[x], and assume that 
ai = bi / d for d, b0, b1, ... , bn-1  Z
Then dn f(x/d) is monic with integer coefficients, and has the same splitting field over Q as f(x).

If p is a prime number, we have the natural mapping  : Z[x] -> Zp[x] which reduces each coefficient modulo p. We will use the notation ( f(x) ) = fp(x).

Theorem [Dedekind]. Let f(x) be a monic polynomial of degree n, with integer coefficients and Galois group G over Q, and let p be a prime such that fp(x) has distinct roots. If fp(x) factors in Zp[x] as a product of irreducible factors of degrees n1, n2, ... , nk, then G contains a permutation with the cycle decomposition

(1,2, ... ,n1) (n1+1, n1+2, ... , n1+n2) · · · (n-nk+1, ... ,n),

relative to a suitable ordering of the roots.

Source : http://www.math.niu.edu/~beachy/aaol/galois.html

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